28 septembre 2006

 

Jeudi, 21.09.2006


































"Aujourd'hui c'est ma fête, et j'ai le coeur en joie, c'est pas toujours ma fête, ma fête à moi!" Voilà l'une des chansons que mon papa a l'habitude de nous chanter à chaque fois que l'opportunité se présente. Mais aujourd'hui pour moi, c'est bien vrai!!
La journée est magnifique et pleine de surprises! Et les messages affluent sur internet! Un grand merci.

 

Photos de Bunia


Voilà quelques photos de Bunia,


Une maison semi-provisoire entre le bush et le retour dans les villages

Des enfants devant le centre de santé


Une infirmière de l'un des centre de santé

18 septembre 2006

 

Bunia

Mardi 12.09.2006

Aujourd’hui, voyage à Bunia (Congo) ! Quelle chance de pouvoir me balader comme ça sur les projets de Medair pour apporter du matériel!

Ici le décor est bien différent, la ville est tranquille mais les casques bleus sont présents un peu partout et on sent déjà un peu plus la tension : pas de photos dans les rues, périmètre où travaillent les ONG sécurisés.

Les déplacements à pied sont autorisés mais uniquement jusqu’à 17 heures et dans un périmètre d’environ 1 km.

Le travail de Medair ici à Bunia se réparti en 3 pôles avec un projet médical de soutien au centre de santé locaux, un projet psychosocial (notamment pour les enfants et les femmes ayant vécus des traumatismes dus à la guerre) et un projet de construction.

Ce matin visite des entrepôts de Medair. Ils sont vraiment organisés « à la Suisse » : tout est classé par ordre alphabétique et bien répertorié, c’est vraiment impressionnant.
Cette après-midi, après avoir attendu quelques heures qu’une voiture soit disponible, on m’emmène visiter un centre de santé proche de Bunia. Le chemin que nous prenons pour nous y rendre étaient très insécure (avec plein d’embuscade) 2 ans auparavant m’explique-t-on et ici tout à été détruit.

Dans cette partie du pays quasiment tous les habitants ont dû fuir leur terre à cause de la guerre et ils sont actuellement déplacés dans différents endroits en fonction des lieux de tension causée par la rebellion. Actuellement, les personnes déplacées retournent doucement vers leur village et on peut voir un peu partout des maisons de terre construites provisoirement en attendant un retour complet dans leur village.

Le centre de santé que nous visitons est tout petit mais propre. Il est tenu par des Congolais et n’appartient pas à Medair mais le staff de Medair supervise ce centre (parmi d’autre) et fourni les médicaments.

La salle d’accouchement est plus que sommaire et je ne peux m’imaginer enceinte dans un tel endroit ! Pourtant c’est la survie pour des 10ènes et des 10ènes de femmes enceintes pour qui, si ces centres n’existaient pas, n’auraient aucun moyen d’avoir de l’aide pour accoucher.

Le taux de mortalité des femmes lors d’accouchement est encore très élevé si elles ne parviennent pas à rejoindre ces centres.

Et déjà nous rentrons, après une soirée toute tranquille à la team house de Medair Congo et une courte nuit de repos, je reprends l’avion pour retourner chez moi à Kampala !


Jeudi 14.09.2006,

Deuxième journée à l’orphelinat ! A nouveau, journée bien remplie en émotion ! Et comme ce n’est plus quelque chose de tout nouveau, j’ai plus peur !!! En effet je sais que je vais devoir donner beaucoup de moi-même pour cette journée et ça m’inquiète un peu!

Mais la journée se passe très bien et le contact avec Mike, le pasteur qui fait ces visites avec moi et toujours aussi bon !

Pas de photo pour l’instant de cet endroit car cela n’est pas vraiment compatible avec le travail que l’on fait.

A la fin de la journée, je ne peux plus attendre d’être dans un peu moins d’un mois et de voir ce qu’il va ressortir de toutes ces visites !

Dimanche 17.09.2006,

Petit essai de communication avec notre église en Suisse plutôt infructueuse aux vues de la mauvaise connection. Notre frustration est importante mais cela nous fait très plaisir d’entendre vaguement la voix de toutes ces personnes. Une chose que l’on a bien compris quand même c’est que Fanny prend beaucoup de place sur ce blog et qu’il n’y a pas beaucoup d’information concernant Nicolas.

Comme Fanny a plus de temps libre que Nicolas, c’est un peu normal mais on va essayer de remédier à cela !

Un grand merci quand même pour tous vos commentaires sur le blog, continuer comme ça !!!



 

week-end

Voici mon activité préférée du week-end...



08 septembre 2006

 

Jeudi, 7 Septembre 2006

Nicolas bosse déjà comme un fou (comme d'habitude). Mais son travail est intéressant et très prenant.


Pour ma part, aujourd’hui départ pour un nouveau job ! Je commence à travailler dans un orphelinat à Kampala.

Cet orphelinat à été créé par un couple australien au mois de février dernier. Il accueille actuellement 36 enfants de 3 à 17 ans.

Pendant la journée, tous les enfants vont à l’école locale (donc avec les enfants du quartier).

La vision de ce couple (Jenny et Russel) est d’intégrer les personnes du quartier au sein de l’orphelinat en proposant différents cours. Par exemple, des cours de premiers soins, d’allaitement, de petites confections pour les femmes et éventuellement « d’alcoolique anonyme », l’alcoolisme étant très répandu dans cette région)

Pour l’instant, le but est de rendre visite à « nos voisins » afin de faire connaissance et de déterminer leurs besoins principaux. Ceci afin de proposer des cours correspondants à leur besoin et pas à ceux qu’on pourrait imaginer pour eux !

(A long terme, le but est que la communauté puisse gérer elle-même ces cours et que les musungus ne soient plus visibles au premier plan et donc qu’ils ne soient pas indispensables à la continuité de ce projet.)

Et c’est ce que je vais faire! Glups, comment je vais m’y prendre ? Heureusement, je ne suis pas seule dans cette expédition et un pasteur ougandais m’accompagne dans cette tâche.

On part tous les deux et je suis un peu tendue ! Mais incroyable, mon partenaire à une facilité de communication et les personnes que nous rencontrons ont un besoin de contact, c’est fou !

Les discussions vont bon train. Souvent dans la langue locale et alors il me traduit en partie et parfois en anglais ce qui me facilite la tâche !

Moi qui ai toujours eu de la peine à faire du porte à porte, que ce soit pour vendre des timbres projuventus ou autre, ça a été un vrai challenge !

Les conditions de vie ici ne sont pas faciles, rien à voir avec les photos que j’ai pu mettre sur le blog jusqu’ici ! Mais comme ces gens sont accueillants ! Quelle leçon d’humilité !

Et au plein milieu de l’après-midi alors que l’on rentre à la maison, je suis complètement exténuée émotionnellement et physiquement! Mais quelle aventure ! Vivement jeudi prochain !

06 septembre 2006

 

Quelques photos de plus de Kotido






04 septembre 2006

 

Quelques petites photos pour vous faire envie...


Voila quelques photos de notre week-end d'anniversaire de mariage a Jinja au bord du Nil et du lac Victoria ...

La vue sur le Nil depuis notre chambre d'hôtel...

Le lieu change mais la position est toujours la même... manque plus que le petit déjeuner...

Les amoureux au resto...

La piscine de l'hôtel...

Le marché de Jinja...

01 septembre 2006

 

Suite...

... Puis retour chez Medair et départ pour la maison. Là aussi les conditions sont plus sommaires qu’à Kampala (eau courant par intermittence et uniquement froide, etc.) mais la maison est très agréable et il y a même un panier de basquet et un terrain de badminton! Le jardin est magnifique et le jardinier très fier de me montrer son travail. On part courir avec une bonne partie de l’équipe et tous enfants du quartier nous courent après en rigolant !

Mardi,

Matin : Départ pour le marché pendant que tous le monde se met au travail. Expérience intéressante de traverser le marché toute seule. Et un musungu (étranger) tout seul ça attire aussi beaucoup l’attention. Tout le monde veut savoir mon nom, d’où je viens, combien de temps je vais rester là… et évidemment me vendre toutes sortes de bric-à-bracs. Mais chose très agréable, si je dis non, personne n’insiste. J’ai quand même droit à une demande en mariage après 5 minutes dans le marché mais bon… Après 3 heures dans ce petit marché je suis complètement exténuée !




Et après un petit repas avec l’équipe je pars avec le 2ème chauffeur (mais cette fois en moto !) pour visiter les villages environnants. Les villages Karamajon sont composés de petites cahutes en bois et une clôture en bois protège ces maisons par groupe de 5 pour éviter les pillages. Les rebelles (LRA) ne sont pas présents dans cette région mais les armes sont nombreuses parmi les villageois et les femmes sont particulièrement vulnérables lorsque la nuit tombe.

On s’arrête dans 3 villages différents et très rapidement on est entouré d’enfants qui veulent toucher le musungo. Séries de photos obligent et misère… au milieu du 2ème village, plus de batterie dans mon appareil photo ! Heureusement, j’arrive encore à prendre 1 ou 2 photos de temps en temps en laissant mon appareil se reposer !
Mais l’heure tourne et on rentre ventre à terre à Kotido. Moment magique ou se mêle vitesse de la moto, vent, chaleur sur la terre rouge africaine.



La journée touche à sa fin et ma visite à Kotido aussi et après une dernière soirée avec l’équipe de Medair, je reprends l’avion mercredi matin avec la tête pleine d’images et de couleurs.



 

Voyage à Kotido bis

Lundi 28 août,

Départ pour Kotido, l’avion qui m’y emmène n’est pas plus gros qu’une boîte d’allumette !

Comme nous ne sommes que 2 passagers et le pilote, j’ai la chance de m’asseoir à côté du pilote ! Génial ! Je me prends pour le copilote vu que je suis devant et que j’entends toutes les conversations avec l’aéroport au travers du casque que le pilote m’a prêté.

Nous survolons le lac Victoria, puis Kampala, c’est incroyablement beau.

Un peu plus loin, nous passons au dessus du Nil (dont la source se trouve en Ouganda, puis encore un lac puis… je m’endors profondément bercé par la chaleur, le bruit et les mouvements de l’avion. (Pour les lecteurs : je pense que ça n’étonne pas vraiment les personnes qui on l’habitude de voyager avec moi !)

Je rouvre les yeux juste à temps pour voir que nous passons au-dessus des villages Karamajon et me précipite sur appareil photo pour en garder un souvenir (et surtout avoir une photo à mettre sur le blog !).

L’atterrissage se fait sans trop de problème, les bergers (petits garçons entre 6 et 12 ans) et leurs troupeaux ayant finalement décidé de quitter la piste d’atterrissage !

Ouf, en sortant de l’avion, la chaleur est étouffante. Après la pluie de ces 2 derniers jours à Kampala, la transition est brutale. Et au bord de la piste, sous un soleil de plomb, … personnes ! M’a-t-on oublié ? Mais finalement le logo de Medair apparaît au loin… ouf quelqu’un !

Les bureaux de Medair ici sont plus rustique (pas d’eau courante, une latrine au fond du jardin comme seul toilette) mais l’environnement est très agréable et fleuri. Après une brève visite des lieux et un accueil chaleureux de l’équipe, notre chauffeur m’emmène faire un petit tour de ville. C’est tout petit ici ! Une rue principale et des maisons éparpillées et c’est tout ! Mais les gens sont très accueillant et souriants. Par contre, les photos posent un petit problème :
Soit ils sont très fâchés car je prends une photo (de la vue avec eux en tout petit dans un coin) sans leur poser la question et ils veulent de l’argent en retour, soit si je leur pose la question, ils veulent tous être sur la photo ! Impossible donc d’être discret et de prendre des photos spontanées !


Nous partons en dehors de la ville et mon guide m’emmène sur un rocher depuis lequel on a une vue incroyable sur la région. Magnifique. Comme tout est plat, on voit très loin à la ronde.



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